L’île de Pâques est un véritable musée à ciel ouvert. Toute l’île est chargée d’histoires, de légendes et de sites archéologiques impressionnants. Les Moaïs ont été découvertes par les premiers explorateurs de l’île presque toutes détruites. Ce serait durant les guerres de tribus que les habitants de l’île auraient détruit les statues de pierre pour décourager leurs adversaires. Un visage de Moaï à terre… Les chevaux sont en liberté sur l’île, ils se baladent et broutent sur les sites touristiques, ce qui donne un côté encore plus sauvage et naturel aux lieux archéologiques. La carrière de Rano Raraku est le lieu où l’on peut comprendre et visualiser le processus de fabrication des statues. Les statues sont d’abord sculptées horizontalement, le visage vers le haut, dans la colline. On creusait une tranchée autour et en dessous du moaï pour que les ouvriers puissent travailler la pierre. La statue n’était solidaire de la roche que par le dos. Puis le moaï était « détaché » et transporté en bas de la colline où il était placé en position verticale pour que les sculpteurs puissent faire les finitions. Une fois terminé, le moaï était acheminé le long des côtes sur des ahus (plateformes sacrées). Maxime « en mode moaï » ! Comment les habitants ont-ils fait pour déplacer les statues (environ 10 tonnes de pierre!) jusqu’aux côtes ? Les spécialistes n’ont toujours pas percé ce mystère! Les deux théories les plus connues sont : soit la statue était déplacée à la verticale en la faisant pivoter par petits mouvements (ce qui donnait l’impression que la statue « marchait » jusqu’à sa plateforme), soit la statue était acheminée à l’horizontal en la tirant sur des rondins de bois. Lever de soleil sur le site exceptionnel de Ahu Tongariki, c’est le ahu le plus important de l’île avec 15 moaïs alignés le long de la côte. L’ombre de Maxime au milieu des imposantes ombres de moaïs (les statues mesurent en moyenne 5,50 à 7 mètres de haut). Un rideau de pluie arrivant droit sur nous… Un air d’Irlande sur l’île de Pâques! Chaque jour, nous avons eu le droit à des averses plus ou moins fortes (dont deux très très intenses). Nous sommes heureux que notre tente n’ait pas pris l’eau ! Le site des « dos ventanas » (des deux fenêtres) est une grotte ouvrant sur l’océan. Une torche est nécessaire pour progresser à l’intérieur de la grotte puis la lumière du jour s’introduit par les « 2 fenêtres » et là, nous pouvons voir les vagues du Pacifique se déchainant contre les parois des falaises. Superbe. Où est Charli(e) ?! Maxime, comblé, en train de réaliser son « rêve » !!! Une petite virée en scooter le long des côtes de Rapa Nui (on appelle aussi l’île de Pâques, Rapa nui, qui est le nom polynésien). Petite précision : l’île de Pâques reste une île pleine de mystères : qui sont les premiers habitants de l’île ? D’où viennent-ils ? Comment ont-ils construit et transporter les Moaïs (statues de pierre) ? Pourquoi ces Moaïs ont-ils été détruits ?... Bref, les spécialistes ont émis de nombreuses hypothèses mais certaines sembleraient plus plausibles que d’autres. Par exemple, l’hypothèse selon laquelle les Rapa Nui (habitants de l’île) seraient d’origine polynésienne (on peut noter de grandes similitudes dans la culture Rapa Nui et Polynésienne). J’adore ce casque à la « Gaston Lagaffe » !
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